Alors voilà, vous postulez et c'est la galère ?

L'angoisse vous envahit chaque matin en consultant votre boîte de réception, espérant enfin une réponse positive à ces dizaines (centaines ?) de candidatures que vous avez envoyées avec tant d'espoir ?

Les jours s'écoulent, puis les semaines, sans le moindre signe de cette opportunité professionnelle qui semble échapper à votre portée.

Et puis quand enfin vous avez une réponse, elle est négative,... c'est le coup de poignard de trop.

Vous en arrivez à douter de vos compétences, à remettre en question votre valeur sur le marché du travail,... à vous interroger sur votre avenir.

Et le silence radio de la part des recruteurs commence à peser sur votre moral. L'anxiété de ne pas décrocher de job vous suit partout, obscurcissant vos journées et vos nuits.

Et vous vous demandez pourquoi on ne vous appelle pas ?

Et ces questions, vous les avez retournées un milliard de fois dans votre tête ?

Elles peuvent freiner votre embauche mais elles ne sont pas le problème de fond ! 

Car bien souvent, sans même vous en rendre compte, vous vous tirez une balle dans le pied ! 

Je vous le dis car je suis persuadé que « le problème n’est pas qui vous êtes »

Mais plutôt : comment vous abordez le problème.

Pour vous donner un exemple, laissez-moi vous raconter ma rencontre avec Marianna.

Personne ne voulait d'elle

Il y a déjà 15 ans, j'aidais déjà des profils "compliqués" à retrouver du travail.

Des personnes avec un handicap, des détenus en liberté conditionnelle, des jeunes surdiplômés, des mères au foyer n'ayant jamais travaillé, des immigrés,...

Et parmi eux, il y avait aussi Marianna cette mère de famille arménienne qui cherchait un job depuis des années,... elle n'avait eu que des refus. 

Je n'en croyais pas mes oreilles, comment n'avait elle rien trouvé ?

(et aussi comment mes collègues l'avaient-ils laissée végéter si longtemps ? 🙄)

Pourtant, Marianna était vraiment de bonne volonté, elle participait aux ateliers emplois, aux salons... et postulait régulièrement en suivant à la lettre toutes les recommandations des conseillers emploi.

MAIS AUCUN DES CONSEILS HABITUELS N'AVAIT FONCTIONNé

MES COLLègues m'avaient dit : "Hum tu sais à son âge pas évident", "elle n'a pas d'équivalence de diplôme", "son français à l'écrit n'est pas assez bon",...

Alors, ça m'a motivé. Son cas, j'en ai fait un challenge personnel. 

C'est vrai, c'était pas gagné avec Marianna, on a dû être créatif... mais après l'avoir accompagnée trois mois, elle décrochait un job de vendeuse, là où je l'avais aidé à postuler.

Mes collègues étaient médusés.

Marianna pensait que j'avais des supers pouvoirs de faiseur de miracle et m'avait dit "vous êtes comme le Messie"

Bon, il faut pas exagérer, je n'arrive pas encore à changer l'eau en vin... 😛

Il faut dire qu'avant d'aider Marianna et les autres, j'ai été à bonne école...

Après mon premier diplôme en économie,... j'avais eu envie de voir du pays et de vivre la fameuse expérience d'expat. Vu que j'aime bien le 🍫🫕⛄️🏔️et les environnements internationaux, j'avais opté pour la Suisse et sa réputation d'excellence professionnelle. 📈

Seulement voilà, j'avais un peu trop idéalisé la carte postale... et surtout, je n'avais pas choisi le pays le plus facile pour lancer ma carrière : j'avais un diplôme de généraliste, à l'étranger, sans réseau, zéro expérience... et sur l'un des marchés du travail les plus compétitifs au monde,... 😅

Et j'ai aussi vite compris qu'on ne postulait pas en Suisse comme en France ou en Belgique.

Après ça, je n'ai plus jamais postulé de la même manière.

Parce que j'ai dû trouver une autre approche, davantage basée sur la stratégie et la psychologie (déjà)

• C'est finalement comme ça que j'ai pu décrocher des entretiens avant même d'avoir envoyé un seul CV.
• C'est comme ça que j'ai pulvérisé les barrières de l'âge, du diplôme, du manque d'expérience.
• C'est comme ça que j'ai renversé le rapport de force pour devenir attirant aux yeux des employeurs.

Et c'est cette approche, que je m'apprête à vous détailler plus bas.

Mais Voici Comment 80% des gens postulent...

... On regarde les offres d'emploi en ligne

... On retravaille son Cv avec un joli design et sa lettre

... On se fait un profil Linkedin

... Et on canarde de CV tout ce qui semble plus ou moins coller.

Comme un bon petit élève besogneux... et on attend le miracle.

Sauf que dans la pratique, c'est la méthode qui amène le moins de résultat et qui a surtout le moins de chances de vous amener vers un job qui pourra réellement vous convenir.

Cette méthode, elle a aussi l'énorme désavantage de vous mettre directement en position de faiblesse par rapport aux employeurs potentiels (nous y reviendrons plus loin)

Parce que tout miser sur un cv et une lettre, c'est comme envoyer des bouteilles à la mer,... 

Le marché du travail SE FOUT du nombre de candidatures que vous envoyez...